préserver les arbres par l'exportation de déforestation au tiers-monde

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je me souviens que j’ai lu dans ‘collapse’ par jared diamond (un livre incroyable qui a fait une correlation entre la bonne gestion de l’environnement avec la réussite des societés), que japon était 75% forêt, et j’ai pensé 'quoi?!'

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comment c’est possible dans un pays si densément peuplé? et bien qu’il y eût des étendues arborées à tokyo, la plupart du temps ce n’etait qu’une forêt de béton.
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mais dès que tu pars de tokyo, elles sont là: les forêts. enormes, luxuriantes, denses, epaisses, belles et magiques, tapissant les colines volcaniques d’un horizon à l’autre, et nous en voulions plus. peut-être mes souvenirs les plus vifs de japon sont les voyages en train dans les vallés de honshu central, entourés par les murs de verdure.

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il y a une piste entre les vieilles villes de tsumago et magome, sur laquelle nous avons fait une randonnée comme dans un conte de fées, a fortiori parce que j’étais poursuivi par un loup pour tout le chemin! woof!

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la ville de tsumago était comme un musée et nous y avons eu une réaction viscéral – beurk. la ville de magome avait l’air d’être beaucoup plus vivante et amusante (donc passes plus de temps la bas si tu y vas!).
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la randonnée entre les deux était encore plus bonne. parmi les points forts un orage tropical, une invitation dans la maison d’un vieil homme qui nous a donné du thé traditionel autour d’un feu de camp pour le prix de la connaissance d’ou nous sommes venus, et bien sur les forêts elles-mêmes qui ont encerclées le chemin. le fait que c’était la première randonnée longue que j’avais fait depuis plus qu’un an nous a fait des grandes sourires, et était une raison de célébration :)

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