kyoto

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nous sommes allés à kyoto avec pottsie pour voir leur version du matsuri. après fukuoka, nos attentes étaient hautes, et la fête n’a pas failli de nous decevoir: nous sommes partis après 5 minutes pour voir la reste de la ville.
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comme la capitale du japon et la résidence de leur famille impériale pour plus que 1000 ans, kyoto est plein comme un oeuf de temples, donc nous avons pensé réduire les visites aux sites à juste un ou deux pendant le weekend, pour diminuer l’impact et pour que nos têtes n'explosent pas.
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il y avait un temple qui s’appelle kitomizu-dera, une structure en bois impressionante, sur un escarpement dans la forêt. j’imagine que c’était très zen avant que ce soit ouvert aux touristes étrangers et locaux qui se bousculent et crient partout. à cause de ça, je me suis retrouvé hystérique, en train de bousculer et crier partout.

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il y avait un endoit près du temple ou il y avaient deux roches scellées dans le sol, une à 18m de l’autre. selon la légende, si tu peux marcher entre les deux avec les yeux fermés, tu es assuré d’avoir du succès en amour. je pensais que ça serait du gateau, mais après quelques pas, j’avais déjà tangué vers un stand d’encens à côté :( je me suis pris reconfort ironique dans les bras de mon amant!

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au dessous du temple il y avait une cascade dont les eaux sacrées ont des propriétés curatives. il me faut tout l’aide que je peux trouver, donc j’ai pris la grosse louche en metal du desinfecteur UV, l’ai rempli d’eau magique, l’ai englouti et l’ai utilisé pour mouiller ma hanche et ma jambe foutues.

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nous avons même vu des geishas dans les ruelles de kyoto! il y a une loi qui t’empêche de les approcher ou de les prendre en photo, donc nous les avons prises discrètement. nos garçons geisha ont fait un couple beaucoup plus abordable.

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étant la chose la plus proche que j’ai pour un héro, humain ou autrement, le musée d'astro boy à la gare de kyoto était quelque chose à ne pas louper. le ‘musée’ s’est composé d’un magasin de babioles et un petit théâtre qui montrait les vieux episodes d’astro boy en japonais, et qui nous a laissé en train de lutter contre le sommeil. quelle trahison pour le meilleur export du japon!

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qu’est-ce qu’ils sont mignons, ces petits ecolièrs que nous avons vu dans le train entre osaka et kyoto! j’en veux un. un bébé asiatique est l'accessoire à avoir à tout prix ces jours ci, et je suis pret à prendre le train en marche. enregistre-moi pour un bébé asiatique, monsieur, avec la condition que je peux le rendre soit quand il a cinq ans, soit quand il commence a pleuré, soit quand il fait quelques chose puante qui exige une intervention, ou soit quand je deviens ennuyé avec lui.

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le samedi, kanami nous a accompagné à arashiyama, ouest de la ville de kyoto. nous avons hanté dans le bosquet de bambou connu, mais nous avons été coupé par un orage tropical incroyable, qui est venu de nulle part et a continué pour la reste de la soirée. nous nous sommes tirés les corps mouillé d’un endroit à l’autre, et avons fini dans un petit restaurant dans une rue secondaire de kyoto ou nous étions prets de nous égorger, l’un et l’autre.
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le jour d’après, g et moi avons fait nos valises, avons dit au-revoir à nos hôtes excellents, et nous sommes partis à kyoto pour une journée finale de tourisme. trois jours consécutifs est un peu trop, non? g a voulu voir le pavillon d’or, donc je suis sorti de mon état de confusion général et j’ai utilisé ma capacité surhumain de lire les cartes pour nous emmener jusqu’à la porte. le sable ratissé était ok, mais le pavillon était un peu petit, et même pas doré. c’était en partant que nous nous sommes rendu compte que nous étions au pavillon argenté, mais à ce-moment là, nous n’avions plus de force mentale a trouvé son cousin, doré ou autrement. de toute façon, quelle est la difference? en fin, ce n’était qu’un putain de temple! pavillon d’or, pavillon d’argent ou 7/11 – la vie n’importe ou avec la grenouille est decontracté, amoureuse et belle :)
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notre dernière destination en kansai a été nanzen-ji – un temple zen avec la panacée des jardins zen. je me suis trouvé très sable ratissé, et ça a été une fin calme et appropriée d’un weekend de culture à kyoto.