mercredi 23 décembre 2009

avortement: la deuxieme ville

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qui evoque pour toi nagasaki? la bombe. oublie le fait qu’elle était le seul port ouvert de japon pendant des siècles après être fondée par les portugais, qu’elle a acheminé les idées et biens dans le pays, qu’elle était où les étrangères ont melangé avec les locaux, qu’elle avait de la science et culture florissantes, et qu’elle avait l’histoire en train de s’écrire dans toutes ses rues. tous a été anéanti quand les américains ont lancé la bombe de plutonium ‘fat man’ au dessus de la ville il y a environs 60 ans.
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mais le problème est que c’était la deuxième ville à être anéanti par la bombe, et comme beaucoup d’autres choses dans l’histoire, si tu n’est pas le premier, ç’est mieux de ne pas participé du tout. ça c’est la realité triste de nagasaki – une ville oubliée – que g et moi avons trouvé. l’épicentre du bombardement est marqué par un monolithe vulgaire, entouré par une pelouse moche jusqu’aux buissons remplis du bruit des chats vagabonds en train de baiser et se battre tout la journée et la nuit. affreux. continue à côté de la flamme éternelle qui ne sera pas éteint jusqu’à que toutes les armes nucléares soient detruites – une bonne idée, sauf que quelqu’un l’a laissé s’eteindre déjà – et entre dans un parc plein de statues des pays de l’europe de l’est cachées dans les arbres envahissants (les incriptions dont tu peux lire seulement si tu as le courage de risquer d’avoir ton oeil crever par les griffes d’un chat fâché). finalement, la pièce maîtresse du parc de la paix de nagasaki – une statue bleue d’un homme si malproportioné et moche que tu dois tourner la tête juste pour te ressaisir. c’était comme si tous le monde s’en foutait de quoi que ce soit.
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au moment où nous avons visité, ça ne m’a pas beaucoup dérangé, mais g était indigné, et ce n’était qu’après avoir visité hiroshima et y avoir vu ce-qui est possible que j’ai realisé pourquoi: laisser ce parc devenir si délabré était un signe ultime de non-respect pour tous ceux qui sont morts dans le bombardement, et aux hibakusha – eux qui ont eu la chance ou la malchance d’avoir survecu. honte à toi, honte à moi, honte à tout le monde.

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