mercredi 30 décembre 2009

le panier magique

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après un jour de transit répugnant dans la capitale répugnante de malaisie – un pays que g et moi connaissons et détestons – nous sommes arrivés à l’aéroport pour trouver que notre vol en indonésie a été annulé. “air asia est desolé...au suivant!
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nous nous sommes jetés sur un vol à jakarta, ou nous avons acheté un autre vol intèrne à manado pour le lendemain matin, après une nuit à nous promener au centre ville en regardant les ados de jakarta faisant les burnouts avec leurs motos, et quelques heures de sommeil sur un banc dehors l’aéroport pendant que les moustiques infectés de paludisme ont diné sur nos corps de ‘en fait nous avons décidé de ne pas prendre des médicaments contre le paludisme cette fois’...
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nous avons été en retard d’un jour à notre petit complexe hôtelier de plongée sous-marine – froggies – sur l’île de bunaken près de manado dans le nord sulawesi, où une ang abandonnée nous a attendu!
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bien sûr la raison pour laquelle nous sommes allés à bunaken était pour fêter le grand QUATRE-ZERO de g! les personels de froggies ont en même decouvert (mais pas de moi) et ils lui ont fait un gâteau le même soir – génial! coïncidence, gérard a également fait sa 40ème plongée ce grand jour!
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les journées comprennaient de plonger, manger, dormir et pas beaucoup d’autre choses. j’ai passé mon certificat de ‘PADI open water diver’, et après, j’ai rejoint g et ang en explorant les profondeurs de l’océan pendant la journée et explorant les lits et les livres pendant la nuit :)
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j’ai fait une pause dans la plongée un jour, quand, après avoir passé l’après midi à nager dans la jetée – où l’eau était épaisse avec des excréments humains – j’ai eu la fièvre, j’ai eu le souffle court, et beaucoup de liquide a commencé a jaillir de tous les côtés. à ce moment, j’étais sur que je mourrais, malgré que j’eusse mon médecin et mon infirmier de la barbe rousse à moi, mais rétrospectivement, le drame puant n’était qu’un bon moyen de perdre quelques kilos de trop...
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retournons à la plongée – parce que contrairement à g et ang, c’était ma première fois. au début, j’ai regardé, impressionné, tous ce-qui m’entourait – ce nouvel univers sous les vagues. après quelques jours (peut-être ça a même commencé pendant la deuxième plongée), j’ai commencé à avoir un drôle de sentiment. je pendais là – en apesanteur – 25 mètres sous la surface de la mer, en train de regarder les murs de corails, des centaines d’espèces de poissons, tortues, requins, nudibranches, holothuries etc etc, en me demandant “ne l’ai je déjà pas vu?” l’apesanteur était cool, mais j’ai trouvé les réservoirs trop volumineux, et j’ai voulu les enlever et nager tout seul avec mon tuba et mes palmes. c’est vrai, lecteurs: j’étais ennuyé. même si je veux que ce ne soit pas vrai, écouter les autres plongeurs racontant leurs histoires de quelle type de poisson ils ont vu et s’exclamant qu’ils n’ont pas vu cette espèce rare de tortue/requin/crabe depuis 500 plongées et qu’est-ce que c’est incroyable?, j’ai realisé que je m’en foutais. pour moi, l’excitation de nager est dans l’action. pas d’y pendre comme une particule d’huile dans une émulsion, mais de bouger contre les eaux, d’être jeté par les vagues.
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c’était cool de faire de la plongée libre. nous avons eu l’occasion d’utiliser notre appareil photo sous-marin que nous avons acheté chez aldi juste avant le voyage (et que nous avons rendu juste après pour un remboursement total après avoir téléchargé toutes nos photos – merci dieu pour leur politique de sans-question) :)
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froggies se concentre sur les clients francophones – peut-être le nom est révélateur. même s’ils y avaient quelques hollandais là-bas pendant les premiers jours (le directeur était un polyglotte incroyable et était apparemment capable de communiquer avec n’importe qui dans leur langue autochtone), pendant la deuxième partie de nos vacances, presque tous les autres personnes là-bas étaient français. connards impolits! je n’étais jamais dans une situation où tu partage les tables pour le petit dejeuner, dejeuner et diner, (même tout le complexe hôtelier) avec des personnes qui se mettent en quatre pour (pas simplement ne pas dire bonjour), mais à eviter le contact visuel et même reconnaitre ton existence pendant toutes les vacances. il s’agissait de quoi exactement? honte à la france!
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à un moment pendant les vacances j’ai regardé autour de moi à tous les riches blancs impolits, complètement éloignés du village pauvre qui nous a encerclé, qui sont venu par avion de leurs vies confortables et boulots confortables dans le premier monde pour quelques jour d’être bichonné affreusement(“parce qu’il le leurs faut”) et j’ai réalisé avec horreur que j’en suis devenu un. quel honte! c’était ça qui m’a dégoûté plus que tous les autres choses – c'est le manque de réalisme de rester dans un complexe hôtelier – et ça m’a rappeller de la fois quand j’étais de l’autre côté de la barrière au caire il y a quelques années. je ne t’ai pas abandonné, jeune ondrej! le coeur qui bat dans ta poitrine bat encore dans la mienne avec les mêmes passions, la même ferveur!
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bien qu’être servi et d’avoir tous planifié a laissé gérard et moi un peu inconfortable (malgré l’avantage), il y avait quelque chose que nous avons adoré: le panier magique. le premier jour au complexe hôtelier nous avons trouvé un panier dans le coin de notre chambre – un panier ordinaire en osier comme tous les autres. nous avons decidé de guarder nos vêtements sales dedans jusqu’à que nous puissions les laver, mais en revenant de notre premier matin de plongée, le panier était vide, et en revenant l’après midi, les vêtements sont réapparus sur le lit, propres et secs, ficelés avec un joli ruban! c’était une expérience religieuse! l’inspection du panier n’a pas dévoilé son secret, mais ça a marché ainsi, jour après jour, n’importe combien de vêtements sales nous y avons jeté. si seulement nous pouvions avoir un panier magique chez nous à cremorne!
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et c’était tout. après quelques jours parresseux avec ang et la célébration d’une étape importante dans la vie de my cunt, c’était l’heure de rentrer à un melbourne de plus en plus chaud pour ce que j’imagine sera un été incroyable :)
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mardi 29 décembre 2009

après la montagne

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cliques ici pour la carte!
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nous avons fait un clin d’oeil à l’autre côté du parc national de daisetsuzen – avec leur onsen pour les pieds – mais après la sujétion d’asahi dake, rien ne semblait vrai...
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nous avons trouvé que la chose la plus interessante de l’autre côté de la montagne était, en fait, nous mêmes, et avons decouvert la joie de la photo sautante. je trouve une entre elles à cent coudées au-dessus des autres...laquelle préfères-tu?
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nous sommes allés à abashiri, l’endroit le plus du sud où on peut voir (et iva et nick ont vu) la glace de mer (mais pas en plein milieu de l’été!), et nous avons fait un clin d’oeil au musée des peuples du nord. c’était très interessant, et je m’amusais jusqu’à que g ait gravement peté, et nous sommes devenus conscients du manque de ventilation dans le musée et que les autres clients (retenant leurs souffles) nous ont fusillé des regards.

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io-zan est une collection de geysers, tachés jaune de sulfure, qui puait l'oeuf. il nous a semblé que le tourisme domestique au japon a fait faillite - nous avons lu dans notre guide que nous aurions mal à traverser la foule pour voir les geysers, mais nous étions presque les seules personnes là-bas. c’était la haute-saison – le parking d’un milliard de voitures (maintenant vide) parlait d’un temps plus prospère.
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mashu-ko au park national d’akan – nommé une fois le lac le plus clair du monde – est la pierre la plus précieuse dans la couronne d’hokkaido. le premier jour nous n’avons rien vu à cause des nuages, et nous avons dû nous amuser avec les écureuils locaux: かわいい! nous avions désespérément besoin de voir le lac, donc nous sommes revenus le jour d’après. ça valait la peine: les nuages se sont ouverts et nous avons vu le bijou chatoyant.
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après un petit voyage de train touristique inexprimablement ennuyeux à travers le parc national de kushiro, c’était l’heure de partir pour chitose. ici, nous avons mangé notre dernier dîner avec iva et nick, avons pioncé dans un ryokan caché et cool, et le lendemain matin, nous sommes rentrés à tokyo par avion.
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c’est la fin tout le monde :( un matin paresseux à tokyo et un déjeuner à shibuya avec le goût de foutre gélatineux sur mon assiette ont marqué nos dernières heures dans le pays du soleil levant. c’était l’heure de dire au revoir! au revoir au pays des toilettes qui sont vraiment propres. au revoir à la plus grande ville du monde qui a, incroyablement, retenu sa politesse. au revoir aux maid-bars et aux magasins de pornographie, plein des photos de femmes en train de mettre n’importe quel espèce de créature marine dans leurs chattes. au revoir à la machine de tambour à laquelle j’ai donné la peau de mes pouces. et bien sur au revoir à vov et nick (nos diamants à l'état brut), mais seulement jusqu’à notre prochaine session de skype! c’était l’heure de rentrer à un pays bronzé et cher, étouffer avec le menace des examens imminents, et continuer avec cette entreprise incroyable d’être vivant.

さよなら!
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asahi-dake

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cliques ici pour la carte!
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après un voyage-marathon en train et une nuit dans un hôtel capsule (où les portes de bambou n’ont pas retenu le bruit des autres occupants en train de péter et ronfler comme des perceuses pneumatiques, non plus l’entrée d’un nuage étouffant de fumée des cigarettes venu de...ou?! est-ce que les personnes là-bas ont dormi en fumant?) nous avons finalement retrouvé vov et nick près de sapporo pour notre aventure sur hokkaido!
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après de la pizza, fromage et glace de citrouille, nous sommes allés au parc national de daisetsuzen, pour conquérir la plus haute montagne du japon: asahi dake (2,291m).
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nous avons pris un téléphérique à travers la brume jusqu’à la base de la montagne. le sentiment de la victoire imminente dans le groupe était presque oppressif...
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haut, nous avons marché. autour de nous, le bruit de tonnerre (ou des cascades?), devant nous seulement quelques mètres de roche, disparaissant dans le brouillard épais. nous nous sommes sentis jeunes, hards – nous avons seulement arreté de temps en temps pour reprendre nos souffles, pour être doublé par des groupes de grandes-mères de 70 ans, ou pour laisser passer des couples dans leurs shorts et t-shirts en train de promener leurs chiens de ville.
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mais penses-pas aux calomnies! rien ne peux porter atteinte à notre subordination puissante de la plus haute montagne du japon!
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en descendant, les nuages se sont ouverts, révélant les coteaux verts et luxuriants et – pas des cascades ou le tonnerre en fin – mais des geysers volcaniques jaillissant leurs vapeurs fétides tout autour de nous!
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et soudain nous étions descendus de la montagne, et la dignité de la randonée s’est abandonnée à la précipitation paniquée à notre auberge de jeunesse funky pour être sûr d'obtenir une place sur la table pour le dîner. mais la chance avait tourner son visage souriant vers nous ce-jour là: nous avons conquis la salle à manger et avons gagné la bonne table au milieu. c’était presque trop pour une seule journée!
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avant la sagesse spirituelle: coupe le bois, porte l’eau. après la sagesse spirituelle: coupe le bois, porte l’eau

dimanche 27 décembre 2009

le marécage d'or

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notre avant-dernier arrêt avant d’avoir fuit sur hokkaido a été kanazawa, sur la côte nord-ouest de l’honshu central. ici, nous sommes restés dans un petit ryokan cool dans un mauvais quartier de la ville :) c’était une chambre typique de tatami et futon autour d’une belle cour intérieure.
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kanazawa a le deuxième des trois plus beaux jardins du japon – kenroku-en. entre les trois, c’était le jardin préféré de gérard...
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c’est aussi où on peut trouvé le musée d’art contemporain du 21ème siècle – le meilleur musée d’art que nous avons visité en tout japon. bien que nous ne soyons que deux touristes ordinaires, l’art était au centre de nos vacances, et on peux décrire nos 6 semaines au japon comme un tour d’art moderne véritable. nous en sommes devenu fou. le musée à kanazawa était – sans conteste – la crème de la crème.
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il avait sa propre oeuvre d’anish kapoor – l’artiste préféré de g, et de plus en plus le mien aussi – qui nous a troué le cul, et quelques autres oeuvres très cool, y compris la ‘swimming pool’ photogénique ci-dessous.
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nous l’avons adoré.
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...et c’était fini pour l’étape du sud de nos vacances! nous sommes allés a mito pour une demi-journée pour voir le troisième des trois plus beaux jardins du japon (kairaku-en), mais la seule chose incroyable là-bas était le service à la poste. nous nous sommes décontractés à tokyo pour quelques jours avant d'avoir fait un voyage-marathon à la frontière ultime du japon: 北海道 – je te retrouve là-bas dans le prochain blog!
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