mardi 12 octobre 2010

le cheval

Il y a quelques mois, j’ai roulé sur un pigeon avec mon vélo. Hier soir l'histoire de mes accidents de vélo impliquant des animaux s'est poursuivie: je suis rentré dans un cheval.

Je suis parti de la piscine du centre ville au crépuscule - l’air était frais, les cafés étaient pleins de monde, on entendait le ramage des oiseaux qui faisaient leurs nids dans les arbres. J’adore le printemps à Melbourne ! Il y a une ou deux calèches au centre ville pour les touristes: le soir leurs propriétaires lavent les chevaux - ou peut-être qu'ils ne lavent que le sol où les chevaux ont chié - mais en tout cas il y a de l’eau par terre. Sans gardes-boue, je n’ai jamais envie de rouler dans des flaques, surtout si elles sont pleines de merde, donc j’ai traversé les voies de tram pour les éviter.

De l’autre côté de la flaque, en retraversant les voies, ma roue s’est prise dans les rails. J’ai essayé de freiner - si vigoureusement que j’ai pété un frein - mais c'était en vain, et bien que je ne sois pas tombé du vélo, quand ma roue s’est débloquée, mon inertie m’a emporté directement vers un cheval qui se trouvait sur le caniveau. Paf! Je suis rentré dedans, sans rien pouvoir faire, et quand il s’est cabré, je me suis écarté à toute vitesse pour qu’il ne me piétine pas. Mon vélo a reçu un coup de sabot, et je me suis coupé la main et la jambe, mais sur le coup je ne l'ai pas remarqué, tant que je m'inquiétais pour ma pauvre victime innocente. En fin de compte il n’était qu’un peu effrayé - sans aucune blessure - donc j’ai remis la chaîne qui avait déraillé, et un peu ensanglanté, je suis rentré chez moi. Quelle horreur!


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