Gérard est revenu hier soir.
Quand il n'est pas là, bien que je puisse me sentir heureux (même excité par quelques occasions rendues possibles par son absence ! ), il y a toujours un changement dans mon esprit - un vide dedans qui ne se laisse pas combler. Ce vide ne me fait pas mal - en fait j'oublie des fois qu'il existe du tout - mais il est là quand même. Quand Gérard revient, comme hier soir, et que je le prends dans mes bras, je sens en moi un changement qui est à la fois subtil et radical - un petit déclic dedans qui veut dire 'Ahh ! Je suis de nouveau complet'.
C'est ça, l'amour ?